Souscrire à un prêt immobilier est un engagement qui vous lie pendant au moins une dizaine d’années. Avant de signer un contrat de prêt, prenez le temps de bien réfléchir, d’étudier chaque détail de l’offre. Parmi les erreurs souvent faites par les demandeurs, découvrez ici 5 des plus importantes.
Avoir un profil d’emprunteur peu engageant
Les banques sont avant tout des commerçants. Elles vendent des produits financiers qu’aux clients qui ont un bon profil. Pour mettre les chances de votre côté, soignez votre profil. Pour ce faire, il ne faut pas avoir un taux d’endettement de plus de 15 % au moment de la souscription. Les banquiers estiment que les ménages ne peuvent pas s’endetter à plus du tiers (33 %) de leurs ressources. Au moment de souscrire au crédit immobilier, il faut au moins que l’un des époux ait un contrat de travail de type CDI. Les retards de paiement peuvent aussi donner une mauvaise image. Puis, il faut un apport personnel minimum pour prouver votre sérieux dans le projet immobilier.
Oublier de comparer les crédits immobiliers
Sachez que les banques ne proposent pas des offres identiques. Alors, ne faites pas l’erreur de signer un contrat de prêt immobilier sans avoir fait le tour des offres des autres institutions bancaires. Pour comparer les offres, rendez-vous sur Internet et essayez plusieurs simulateurs de crédit immobilier en ligne. Si vous avez du mal à comparer les offres, simplifiez-vous la tâche, faites appel à un courtier en crédit. Vous pouvez notamment faire appel à ce courtier immobilier à Saint-Leu. Ses services vous permettent de trouver le meilleur taux d’intérêt ou la durée d’endettement optimale pour votre situation financière.
Omettre de lire minutieusement les conditions générales
Un bon nombre d’emprunteurs ne lisent pas les conditions générales du crédit auquel ils souscrivent. Cela peut leur coûter cher. En effet, il faut tenir compte de nombreux critères avant de décider. Le taux d’intérêt seul ne suffit pas à déterminer le meilleur prêt immobilier parmi de nombreuses offres. Il faut également surveiller la durée du remboursement ainsi que le coût total du crédit. Pour un capital de 100 000 euros, l’ensemble des intérêts bancaires, l’assurance et le frais de dossier peuvent atteindre 21 000 euros. Il y a également les pénalités de retard ou de paiement anticipé. Méfiez-vous des conditions suspensives. Ce sont des lignes en petits caractères qui cachent des coûts supplémentaires selon plusieurs cas de figure.
Accepter un financement insuffisant ou sous-estimer les travaux à faire
Certaines clauses du contrat cachent des coûts supplémentaires que votre banquier ne vous communique pas. Un financement qui ne couvre pas l’achat du bien et le coût des travaux n’est pas l’idéal. Le mieux serait de présenter un dossier de demande de prêt incluant l’acquisition et les frais complémentaires. Dans tous les cas, appliquez-vous au moment de la visite. Essayez d’estimer les travaux à faire pour que le bien devienne mieux habitable. Outre les travaux, d’autres frais annexes vont épaissir le budget. N’oubliez pas les honoraires du notaire, le pourcentage de l’agence immobilière ainsi que les dépenses liées aux garanties. Les frais de dossier et le courtage vont aussi peser. Ne les sous-estimez pas.
D’autres erreurs communes aux emprunteurs
La plupart des emprunteurs pensent qu’ils n’ont pas le droit de négocier les termes d’un prêt immobilier. C’est faux. En effet, les clients ont toujours la possibilité de changer les détails tels que la durée du remboursement et le montant de la mensualité. Ils ont aussi la possibilité de refuser une assurance emprunteur trop coûteuse. D’autres compagnies peuvent aussi couvrir le prêt. Alors, faites le tour des institutions financières et comparez leurs offres d’assurance emprunteur. Choisissez celle qui vous convient le mieux. Les banques en ligne proposent parfois aussi des conditions les plus souples.
Ne négligez pas aussi les aides. Ceux qui ont des revenus faibles peuvent souscrire à un Prêt à Taux Zéro. Les achats de bien immobilier ancien font aussi l’objet d’aide. Regardez bien si les dispositifs de défiscalisation comme la loi Pinel peuvent vous convenir. Enfin, pensez toujours à l’environnement. Il y a un allégement fiscal à la clé.